Catalogue
Dialogue
recherche
faire-suivre à un ami
Contact
Retour accueil

Recherche

Mot ou texte entre guillemets à rechercher :
Soit en local sur ce site (précis): (aide) Icone envoisimple-2
 

Svp enregistrez cet émail:

pour recevoir les nouvelles pages
ou le journal de ce site.


Icone envoiplat-3

 

Faire suivre cette page

Destinataire       
Son email          
De la part de     
Commentaires  

Icone envoiplat-2


Email pour nous contacter
contact@constituante.fr


Vers la page d'accueil

Icone envoiplat-1
 
Mon opinion sur cette page: aide Page mise à jour le
31-05-2021 à 20:04
 avis   
0
 avis   
0
 avis   
0
 avis   
0
 avis   
0
 avis   
0
 avis   
0
 avis   
0
Cochez puis envoyez vos avis, (nombre d'avis reçus affiché)
(Evaluation remise à zéro si l'article est très modifié.).

envoi
  Ma réponse à cette page: Qu'en pensez-vous ?
Mon nom ou pseudo envoi
Email pour une réponse
 

trait
bandeau/journaux
Un outil de dialogue pour, entre autre, construire une constitution.



Insoluble problème

Des gens pleins de bonne volonté se rassemblent dans différents groupes par affinités, espaces géographiques, ou simple hasard.
Chaque groupe souhaite changer une situation politique qui lui déplait et voudrait proposer de nouvelles décisions.
Pour décider il faut être élu, donc il faut choisir une personne qui représente ce groupe.
A l’intérieur du groupe le plus malin, le plus charismatique, celui qui le plus envie de pouvoir saura s’y prendre efficacement pour devenir ce représentant sans pour autant avoir d’autres compétences que cette capacité à s’imposer.
Un caractère qui sait s’imposer n’est pas à priori un caractère qui sait écouter et se mettre au service des autres. Le besoin de démocratie exprimé par tous sélectionne paradoxalement finalement celui qui serait le moins démocrate ! Avoir ces deux qualités antagonistes est difficilement possibles : Savoir s’imposer, et savoir écouter.

Ce choix étant fait, tout le groupe va militer pour promouvoir ce nom.

Mais pour gagner une élection il faut réussir à unir ces différents groupes. Cette union comme le choix interne du leader passera par le même processus : Le groupe le plus malin, le plus charismatique, celui qui le plus envie de pouvoir saura s’imposer. C’est celui qui aura le plus de docilité dans son groupe créant une forte unité d’action cohérente, aura le plus de force pour s’imposer. Tous crient « tous ensemble tous ensemble suivez-moi ! » mais cette phrase contient sa propre contradiction.

De même qu’en interne le résultat est que le groupe le moins démocratique a le plus de chance de devenir représentant de cette union qui se veut pourtant démocratique.

Cette incohérence est perçue par beaucoup de militants qui refusent une union dans ces conditions, mais que proposer d’autre ?

Tout tient dans un mot « élu » : Pour décider il faut être élu, pourquoi ? Parce que le principe électoral donne le pouvoir à une personne élue irrévocablement, censée représenter les désirs de ses électeurs, mais le pouvoir s’exerce indépendamment des électeurs, seule la perspective d’une réélection peut les pousser à un peu d’écoute, mais si peu car avoir le pouvoir avant une élection permet beaucoup d’actions pouvant influer le vote de citoyens éduqués à la docilité.

Mais pour changer ce système électoral il faut être élu, et comme c’est le moins démocratique qui gagne il n’a guère envie de changer le système qui lui a fait ce cadeau à moins d’être un saint peu de gens ont le courage d’agir contre leur propre intérêt, surtout que ce sont leurs confrères qui feront tout pour le contrer afin de garder leurs prés carrés.

C’est donc insoluble, sauf à tout casser mais reconstruire après risque fort de laisser encore le plus retord s’en tirer en s’accaparant le pouvoir.

Comment faire pour faire élire le représentant le plus démocratique, qui pourra rendre du pouvoir de décision aux citoyens eux-mêmes ? Précisément en refusant en interne au groupe comme en externe entre les groupes l’idée de choisir un élu, mais de construire un mode de décision ne plus dire « qui on veut « mais « qu’est ce qu’on veut ».

Si nous voulons plus démocratie choisissons d’abord des idées, et s’il y a des divergences ce n’est pas grave, il suffit de les exprimer, une fois au pouvoir le principe des assemblées est précisément fait pour en débattre sereinement à condition bien sûr d’en être participant.
Ensuite puisque la règle actuelle impose malheureusement un nom, il ne faut pas choisir celui qui plait au plus grand nombre, mais celui qui déplait au plus petit nombre, pas celui qui gagne dans la course au plus visible, mais celui qui crée le moins de rejets.

Ce ne sont pas ses compétences de travail qui seront recherchées mais ces compétences à communiquer, son rôle ne sera juste d’appliquer les mêmes règles de décisions démocratiques qui auront été proposées et déjà expérimentées en amont pour le désigner lui-même.

Le travail réel ce seront tous les militants qui auront ensuite la possibilité de le faire puisqu’enfin ils auront une démocratie où ils ont enfin le droit de décider collectivement, car ils ne seront pas théoriquement représentés mais vraiment présents.

Apprenons la démocratie nous-mêmes, mais parce qu’un nom est nécessaire dans le système actuel, je dois chercher qui parmi nous est le plus respectueux des autres et de leurs différences, et pas celui qui est le meilleur d’entre nous pour défendre mes idées.

Appliquons la démocratie si nous souhaitons la voir appliquer par les autres pour le bien de tous.

Page écrite le 08-12-2015






trait     image     image     image